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Drogue – Une première salle de shoot à la colle Cléopâtre en janvier 2017.Quel est le bilan ?

D’après les derniers chiffres de l’INSEE, ils sont près de 1,5 million d’adultes entre 25 et 40 ans à ne pas réussir à sortir de leur addiction à la colle Cléôpatre. Le manque de professionnalisme des maîtres et maîtresses des années 70-80 n’y est pas étranger tant ce produit était présent dans les écoles à l’époque. Début janvier, après de nombreuses alertes lancées par les associations de soutien aux victimes, la première salle de shoot à la colle Cléopâtre a ouvert ses portes à Marseille.

A l’époque, les enfant en ouvrant le petit pot, ne pouvaient s’immaginer qu’ils s’exposaient à une telle addiction. Très vite ils ne pouvaient s’empêcher de sentir puis de manger cette substance à l’odeur d’amande. Tout ceci n’était que le début… Maintenant, pour les associations qui viennent en aide à ces enfants devenus adultes, il est évident que l’ouverture d’une salle de shoot à la colle Cléopâtre a été bénéfique. Elle a non seulement augmenté la sécurité de cette « population » mais également celle des jeunes enfants du quartier qui pouvaient tomber nez-à-nez avec un pot de colle vide en risquant de devenir addict à leur tour. “Sans les salles de shoot, on ne peut pas aller au bout de la prévention, expliquait ainsi Stéphanie UHU, coordinatrice de l’association « Amande Douce », il faut quand même savoir ce que c’est que de se shooter en cachette chez soi ou dans la rue… En effet, les jeunes parents ne veulent pas que leurs enfants les voient en train de se shooter.

Après trois mois d’ouverture, il est l’heure de faire un premier bilan et le résultat est assez bluffant. En effet, 100% des addict à la colle Cléopâtre le sont toujours mais ils peuvent se shooter en toute tranquillité.

En revanche, de nombreux cas de caries dentaires sont apparus chez ces accrocs de la nostalgie suite à la distribution de Yes, tubes de SMARTIES®, chewing-gums en tube et sucettes fresquito par ces mêmes associations. Un bien pour un mal ? Le sujet reste ouvert. En tout cas ce sont les confiseurs et dentistes du quartier qui se frottent les mains.

Emilie de NostalGift

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